Depuis un an, Olivier Massa dirige l’ESAT d’Armentières. À 53 ans, ce professionnel engagé place l’humain au cœur de toutes ses actions. Un parcours riche, guidé par une conviction forte : chacun a sa place dans le monde du travail.
Un parcours tourné vers l’insertion
Titulaire d’une maîtrise d’histoire et d’un DESS en sociologie, Olivier Massa se destinait à l’enseignement. Après quelques changements de trajectoires, il se tourna vers le secteur du social. Il débute sa carrière comme chargé de mission en recrutement, où il découvre la méthode IOD (intervention sur l’offre et la demande), qui évite toute discrimination à l’embauche et valorise l’intérêt du candidat plutôt que son CV : « toute personne qui veut travailler le peut », affirme-t-il.
Il dirige ensuite, pendant quinze ans, le Plan local pour l'insertion et l'emploi (PLIE) de Roubaix, puis devient le directeur adjoint de la Maison de l’emploi. Partout, il défend la formation, l’égalité des chances et une vision inclusive de l’entreprise : « pour moi, l’humain est au centre de tout » ajoute-t-il convaincu.
Un nouveau défi à Armentières
« j’avais envie d’un nouveau challenge », confie-t-il. C’est par hasard qu’il découvre une offre d’emploi pour diriger l’ESAT (établissement et service d’accompagnement par le travail) d’Armentières, un univers qu'il ne connait pas encore, mais cela ne l'arrête pas.
Depuis son arrivée dans la structure armentiéroise en 2024, il défend sans relâche les droits de ses travailleurs « je n’hésite pas à mettre fin à un partenariat si une entreprise ne les respecte pas. » Il salue également l'engagement de de l'association gestionnaire, les Papillons blancs, dont le conseil d’administration est composé exclusivement de proches de personnes en situation de handicap.
Un directeur sur le terrain
Olivier Massa est un homme de terrain. Il participe volontiers aux marchés avec les équipes : « il faut mouiller la chemise car les travailleurs et les encadrants le méritent » Fier de son équipe, il conclut «Je tire mon chapeau aux encadrants. Ici, ça vaut le coup de se battre ».