Elle se rend chaque semaine au chevet des malades pour leur apporter un peu de chaleur humaine...

"Les sourires sont toujours des victoires"

« Nous toquons à la porte, nous nous présentons et si les personnes sont d’accord, nous passons quelques minutes à causer ensemble », explique Dominique Laire. « Nous essayons de faire en sorte qu’elles mettent leurs soucis de côté pendant un moment. Le rire est une arme souvent efficace ! »

Avec ses amies Blouses roses, elle se rend ainsi chaque semaine au pôle gériatrique et au CHA pour donner un peu de convivialité et de chaleur humaine aux patients. Avant leur « tournée » dans les chambres, les Blouses roses s’entretiennent toujours avec les blouses blanches, les infirmières et aide-soignantes. Pour des raisons évidentes liées à leur état de santé, certains patients ne peuvent en effet recevoir leur visite. C’est donc seulement après ce petit briefing que les blouses roses partent en mission. « Nous ne posons jamais de questions sur la raison de l’hospitalisation des personnes, mais si elles en parlent d’elles-mêmes, nous leur offrons une écoute bienveillante. »
 

Toute une après-midi auprès des malades

Assistante de direction à la retraite, Dominque Laire dit « avoir toujours eu l’envie de travailler dans le social, c’est quelque chose que j’ai en moi », se confie-t-elle. « C’est un peu comme une seconde carrière », sourit la bénévole. « Après une après-midi passée auprès des malades, je sens que je n’ai pas perdu mon temps. Nous donnons, mais nous recevons beaucoup en retour. » Elle concède que le rôle est parfois fort émotionnellement. « On est parfois confronté à la fin de vie. Il faut être armé, ça n’est pas toujours facile. »

Pas facile, mais « les sourires sont toujours des victoires qui me comblent de joie. » Notamment ceux des enfants, pour lesquelles l’association nationale fut créée, à l’origine. « Nous avons une salle au service pédiatrie du CHA, où nous accueillons les enfants pour partager avec eux des jeux de société, des ateliers créatifs. Pour quelques heures, ils s’échappent du quotidien de l’hôpital. »

Le quotidien à l’hôpital, elle l’a elle-même vécu. « Il y a quelques années, j’ai été hospitalisée et j’ai reçu la visite de Blouses roses. C’est de cette façon que je les ai connues. » Touchée par cette expérience, elle décide, sitôt venue l’heure de la retraite en 2017, de s’engager au sein du comité armentiérois.

Aujourd’hui, Dominique comte parmi les Blouses roses les plus actives. Et elle l’affirme dans un sourire lumineux : « je ne suis pas prête à arrêter ! »

 

Les collectes et dons permettent aux blouses roses d'enrichir leur ludothèque.

 

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