Face aux défis environnementaux, la Ville a adopté depuis quelques années, un mode de gestion différenciée de ses espaces verts. Une approche qui consiste à adapter l’entretien des parcs, jardins et autres espaces naturels en fonction de leur usage, de leur biodiversité et de leur localisation. On vous explique tout !

 

 

Un entretien adapté à chaque espace

Plutôt que d’appliquer un entretien uniforme, la gestion différenciée à vocation à classer les espaces verts d’Armentières en plusieurs catégories :

  • Les espaces très entretenus (jardins publics, en centre-ville, aux abords des bâtiments publics, aux ronds-points et entrées de ville) nécessitent une tonte régulière et des interventions fréquentes.
     
  • Les espaces entretenus de façon moins soutenue mais avec un suivi strict et régulier (écoles, lotissements, petits espaces dispersés dans la ville) bénéficient de deux passages par mois pour un tonte régulière et des plantations de vivaces.
     
  • Les espaces naturels de grande taille (situés en périphérie de la ville, ils font partie de la trame verte et bleue et sont généralement positionnés près d’un point d’eau) font la part belle à la biodiversité et sont traités avec le respect des périodes du cycle naturel. Seuls les lieux de passage sont dégagés régulièrement pour permettre à la faune et la flore de s’épanouir.

  • Les espaces mixtes (complexes sportifs, cimetières…) sont des espaces partagés qui nécessitent un entretien soigné avec quelques zones en gestion différenciée.

 

Écologique et économique

Tout en optimisant les coûts d’entretien pour la collectivité, la gestion différenciée permet de réduire considérablement la consommation d’eau et de bannir l’utilisation de produits toxiques et nocifs pour l’environnement. En outre, les zones de gestion différenciée permettent un équilibre entre la vie urbaine et la nature en favorisant la biodiversité et faisant accroître la présence d’insectes pollinisateurs.

 

Nouveau regard sur la nature

Avec la gestion différenciée, c’est plusieurs décennies d’habitudes qu’il nous faut changer pour contribuer à un environnement plus sain et plus résilient face aux changements climatiques. Là où notre œil peut percevoir une négligence d’entretien des zones vertes, il peut en réalité regarder de plus près les herbes hautes, les fleurs et les arbustes ; il aura peut-être la chance d’y rencontrer un triton près de la zone humide du Bizet ou encore un longicorne qui se nourrit exclusivement de bois mort ! Nous les avions perdu de vue depuis bien longtemps, ils sont aujourd'hui de retour comme bien d'autres !

 

Signature de la charte de la biodiversité

Depuis plusieurs année, la ville poursuit ses actions en faveur d’une ville plus verte et plus durable. Aujourd’hui, les modes de gestion et d’aménagement conduits par le pôle de la transition écologique intègrent la biodiversité afin de recréer des espaces de nature en zone urbaine et d’améliorer le maillage écologique de notre ville. Pour aller plus loin dans cet engagement, une charte de la biodiversité s’adressant à toutes et tous sera signée le 21 mars prochain. Elle vous permet de découvrir les étapes menées en faveur de la préservation de la faune et la flore sur notre territoire, mais aussi et surtout de vous engager avec la Ville, à travers des gestes et des initiatives du quotidien.

 

Que vous soyez commerçant(e), habitant(e)s, entrepreneur(e)s, prenez part à l’aventure et rejoignez-nous devant le Vivat le vendredi 21 mars à 17h.