Les enjeux climatiques amènent toutes les Villes à repenser leur mode de fonctionnement. La Transition écologique est au cœur de nos actions et de nos préoccupations.
La Transition écologique
Elle fait désormais partie intégrante des appréciations à intégrer dans l’élaboration, le déploiement et l’évaluation à la fois des politiques publiques et de l’impulsion qu’elles doivent créer sur leur territoire d’exercice.
Transversale, elle vient impacter directement et indirectement le fonctionnement, les ambitions et les orientations de chacune des compétences de la collectivité.
La notion de Transition écologique est particulièrement diversifiée, elle émane d’une prise de conscience des relations qui existent entre les dimensions sociale, économique et environnementale. Dynamique, elle vise à passer d’un état de fonctionnement à un autre, en créant des liens entre de multiples problématiques (c’est le cas, par exemple, avec les projets d’aménagement). Cette transition est systémique : elle s’intéresse donc à l’ensemble des champs et des domaines d’action des acteurs publics et privés.
Elle permet de prendre en considération les impacts du réchauffement climatique, l’articulation nécessaires des politiques publiques et la coopération entre acteurs pour accélérer le passage vers un système et de facto un territoire résilient, neutre et durable.
Le rôle clef des Villes
Les communes occupent une place majeure dans la démarche de Transition écologique au coeur des territoires.
Elles inscrivent leurs actions dans le cadre de la légalité et des engagements nationaux et/ou internationaux pris par la France.
Cette situation s’est amplifiée à la fois par l’impact de la décentralisation, leur conférant des compétences nouvelles, ou renforçant des compétences leur étant déjà attribuées (c’est le cas des Plan climat-air-énergies territoriaux pour les intercommunalités ou encore des SRADDET pour les régions) et en même temps par la batterie réglementaire qui vient approfondir leur rôle dans la transition écologique.
Par ailleurs, elles sont impliquées à deux titres :
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Leurs activités directes : les communes sont émettrices de gaz à effet de serre, productrices de déchets, acheteuses, consommatrices de biens et de services, etc.
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Leur positionnement : les communes sont animatrices de leur territoire par leur capacité à en fédérer les forces vives, à l’échelle la plus locale existante.
Les communes font donc partie prenante de la territorialisation de la transition écologique, incluant l’ensemble des acteurs du territoire. Cette démarche permet de rendre pleinement compte du pilotage qu’elles exercent, Armentières ne faisant pas figure d’exception.
Une direction dédiée
L’échelle locale est idéale pour concrétiser la transition écologique au plus près de la vie des citoyennes et des citoyens, la Ville accompagne et se mobilise afin d’accélérer celle-ci.
Cet engagement s’est traduit par la création de la Direction de la Transition Écologique et de l’Innovation Sociale, véritable outil visant à impulser et à accompagner les changements. Mais pas que, elle accompagne financièrement et propose une logistique aux projets visant l’accélération des mutations : qualité de vie, préservation des ressources, sobriété énergétique, inclusion, protection du vivant, résilience…
Son objectif : permettre le passage à l’action, la co-construction entre les acteurs et le déploiement de solutions.